Magali Bossi
Magali Bossi est doctorante en Langue et Littérature françaises modernes à l’Université de Genève (UNIGE). Elle étudie les appropriations françaises du haïku, de 1900 à 1950. Entre 2017 et 2021, sa thèse a bénéficié d’un subside du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS). Elle a signé plusieurs articles en lien avec le haïku : « Haïku et pédagogie : le cas René Maublanc (1927) » (Transpositio, 2019), « Entre cerisiers et barbelés : Haïkus de prison » (éditions Pippa, 2019), « Écris-moi un haïku ! Vulgarisation d’une forme fixe dans la littérature jeunesse » (Trans–, 2021), « Fulgurance de l’explosion. Les haïkus de la Grande Guerre » (PUFR). Elle s’intéresse plus largement à la transposition culturelle : « Les mandéens selon les voyageurs français du XVIIe siècle » (Asdiwal, 2017).
En marge de ses activités académiques, elle anime des ateliers d’écriture dédiés au haïku dans le cadre scolaire, ce qui lui permet de vulgariser ses recherches auprès du grand public. Elle est l’auteure de deux ouvrages publiés : Les Inchangés (2009) et Si Genève m’était conté (2013), ainsi que de plusieurs nouvelles parues dans des recueils collectifs.